- Depuis le 1er janvier 2024, le décret-loi royal 2/2023 a introduit une série de modifications dans la tarification des pratiques de travail.
À compter du 1er janvier 2024, le Décret royal 2/2023, du 16 mars, sur des mesures urgentes visant à élargir les droits des retraités, à réduire l'écart entre les sexes et à établir un nouveau cadre de durabilité pour le système public de retraite a introduit une série de modifications dans la tarification des pratiques de travail.
Cela implique que toutes les entreprises sont tenues d'inscrire leurs stagiaires à la Sécurité Sociale, qu'ils effectuent ou non des stages rémunérés. Il est nécessaire d'inscrire tous les étudiants universitaires et de formation professionnelle qui effectuent des stages de formation ou des stages académiques externes.
Regardons les changements apportés par type de pratique :
- Stages rémunérés : Le bonus de 100 % de cotisation de Sécurité Sociale est supprimé et un forfait mensuel unique est appliqué pour les imprévus communs et professionnels qui sera actualisé annuellement. Le responsable de sa demande sera l'entité qui finance le programme de formation. Les inscriptions et annulations à la Sécurité Sociale s'effectueront selon la réglementation générale applicable.
- Pratiques de travail non rémunéré : L'inscription et la cotisation obligatoires à la Sécurité Sociale sont instaurées pour les étudiants qui effectuent ces stages. Le responsable de son application sera l’entreprise où les pratiques sont développées, qui aura l’obligation de :
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- Attribuez un numéro de sécurité sociale à l'étudiant (s'il n'en a pas).
- Communiquer à la Trésorerie Générale de la Sécurité Sociale les inscriptions et annulations qui correspondent au début et à la fin du stage.
Devis pour les pratiques de travail
En règle générale, même si les stagiaires cotisent à la Sécurité Sociale, ils le feront avec une série de particularités :
- Ils ne contribueront pas aux allocations de chĂ´mage.
- Ils ne seront pas cités par le FOGASA.
- Ils ne paieront pas pour la formation professionnelle.
- Ils ne vont pas cotiser au MEI (mécanisme d'équité intergénérationnelle).
En particulier:
- Stages rémunérés : Il sera cité en application des règles de contribution aux contrats de formation en alternance, fixées par la loi de finances générale de l'Etat. L’assiette minimale de cotisation sera le minimum en vigueur chaque année pour le groupe 7.
- Stages non rémunérés: il sera coté en payant une redevance entreprise pour chaque journée de stage, couvrant les contingences courantes en tant que professionnels :
- Imprévus communs : 2,54 euros par jour d'inscription (0,13 euros subventionnés au 95 %), avec un maximum de 57,87 euros/mois (2,89 euros/mois subventionnés).
- Imprévus professionnels : 0,31 euros par jour d'inscription, avec un maximum de 7,03 euros/mois.
La date limite pour payer ces frais serait fixée comme suit :
- La saisie des cotisations pour janvier, février et mars se fera en avril.
- La saisie des cotisations pour avril, mai et juin se fera en juin.
- Le paiement des frais de juillet, août et septembre s'effectuera en octobre.
- Le paiement des frais pour octobre, novembre et décembre sera effectué en janvier.
Caractère rĂ©troactif de la règleÂ
Le Décret royal-loi 5/2023, du 28 juin, n'établit pas d'effets rétroactifs, mais précise la possibilité de conclure une convention particulière payée par les boursiers pour une durée de 5 ans.
Les personnes qui, avant le 1er janvier 2024, avaient rendu leurs services en tant que boursiers »pIls pourront signer, pour une seule fois, une convention particulière, dans le délai et dans les conditions déterminés par le ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, qui leur permettra de calculer la cotisation pour les périodes de formation ou d'exercice de non-formation. -les stages professionnels et les études académiques effectués avant cette date d'entrée en vigueur, dans la limite de cinq ans».